mercredi 3 juin 2009

Une vie meilleure pour Nana / A Better Life for Nana

Le choléra, la dysenterie et la diarrhée. Ajoutez un puits tari, aucune eau courante, 47° et aucune latrine. Telle était la réalité pour la famille de Nana, dans la campagne profonde du Burkina-Faso, avant l’arrivée d’ADRA dans son village. (Nana est l'homme assis sur la droite du banc.)

Avant, les femmes du village de Nana devaient faire plus de 1 ½ kms à pied pour accéder au point d’eau le plus proche, transportant plus de 120 litres d’eau par jour et par famille. Sans latrine, Nana n’était qu’un observateur impuissant quand la saleté et les bactéries étaient emportées par le vent dans leur puits ouvert, contaminant leur unique source d’eau potable et provoquant régulièrement des maladies dans le village. Le choléra, la dysenterie et la diarrhée chronique étaient constamment présents.

L’année dernière, ADRA a construit une latrine pour le village de Nana, a rénové le puits et a creusé une fosse fumière dans le village. De la joie et de la reconnaissance profondes ont été la réaction de Nana. « Maintenant j’ai un peu d’intimité quand je vais au toilette » m’a-t-il expliqué.

ADRA a non seulement rendu un peu de dignité à Nana et à son village mais a aussi commencé à réduire de manière significative le nombres de maladies et l’eau est redevenue potable. Maintenant les femmes du village doivent marcher 10 m au lieu d’un kilomètre et demie pour chercher de l’eau, ce qui leur permet d’utiliser leur temps pour d’autres activités rémunératrices.

Nana et son village se sentent beaucoup plus riches avec ces cadeaux simples d’ADRA. A l’horizon est un avenir sans maladies. Pour Nana, cet horizon serait resté un rêve lointain sans l’aide d’ADRA.

Cholera, dysentry and chronic diarrhea. Add to this a dried-up well, no running water, 47° and no latrine. Such was the reality for Nana’s family, in the deep rural countryside of Burkina Faso, before ADRA came to his village.

Before, the women in Nana’s village had to travel over 1 ½ kms to the nearest water point, transporting over 120 litres of water a day for each of their families. With no latrine, Nana watched as the dirt and bacteria was blown into the open well, contaminating their source of water and causing widespread recurrent illness in the village. Cholera, dysentery and chronic diarrhea are what they lived with daily.
Last year, ADRA built a latrine in Nana’s village, renovated the well, and dug a compost pit. Joy and gratefulness were Nana’s reaction. “Now I have some privacy when I go to the toilet!” Nana exclaimed.
Restoring dignity to this village, ADRA’s actions have also begun to significantly reduce the level of disease and rendered the water drinkable. The women of the village now only have to walk 10 metres to fetch water, allowing them more time for other income-generating activities.

Nana and his village feel much richer with ADRA’s simple but vital gifts. On the horizon is a future without disease. For Nana, this future would have still been a distant dream had it not been for ADRA.

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